Publié dans Société

Meurtre barbare d’une adolescente à Fénérive-Est 
- Trois suspects jetés en prison

Publié le mardi, 23 février 2021



Le 5 février dernier, des voyous ont enlevé puis assassiné de façon inhumaine la prénommée Gracia, une jeune fille de 14 ans résidant à Fénérive-Est. Cependant, la section de recherche criminelle ainsi que la Brigade de gendarmerie de cette ville
n’ont pas croisé les bras. Sitôt informées, elles ont poussé leurs recherches jusqu’à ce que celles-ci aient débouché sur le résultat tant attendu. Le 19 février dernier, le funeste trio fut déféré au Parquet puis placé sous mandat de dépôt.

Le 9 février dernier, les gendarmes ont découvert l’adolescente, ou plutôt son cadavre qui est déjà en état de décomposition avancée dans un secteur boisé du quartier d’Andreba, Commune d’Ambodimanga, dans le District de Fénérive-Est.
En approfondissant leur investigation, et en analysant le corps, les enquêteurs, en s’appuyant sur les résultats de cette analyse, ont pu déduire que la victime a été violée avant qu’on l’ait assassinée. De son côté, ses proches ont soupçonné un jeune homme comme étant à l’instigation du forfait. Le suspect fut alors arrêté, et a été aussitôt soumis à un interrogatoire. Effectivement, le concerné a fait l’aveu. Mieux, il a dénoncé ses deux complices.

Tous ont avoué leur crime. Le 13 février dernier, les dénommés S. et B.C ont été arrêtés. Pendant leur interrogatoire, ces derniers ont reconnu les faits. Pourtant, ils doivent encore purger leur peine à la prison de Fénérive-Est. Or, ils bénéficient d’un régime particulier les autorisant à quitter provisoirement leurs cellules de détention et se présenter à la prison tous les vendredis.

De son côté, la Gendarmerie, bien qu’elle se montre solidaire avec la Justice, déplore toutefois que certaines procédures de detention des auteurs de crimes sont à remettre en question. Et pour cause, la mise en liberté conditionnelle de certains criminels est parfois lourde de conséquence pour l’ensemble de la société. La Gendarmerie s’interroge donc sur ces conditions de mise en liberté provisoire, car à sa connaissance, les criminels, qui sont en majorité des multirécidivistes, ne devraient pas avoir le droit d’en bénéficier. Matière à réflexion !

Franck R.
 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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